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  • : le blog officiel de Koulou dessinateur BD - Auteur de la série "Le Monde de Titus" Publiée aux éditions Grrr...Art
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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 00:46
Nahar-Gahal est le premier semi-orque dont j’ai jamais fait la connaissance réellement. Il fut engagé dans notre équipe de recherche pour sa force et sa robuste constitution. Il faut dire que c’est un gaillard de près d’un mètre quatre vingt dix d’une endurance et d’une résistance comme j‘en ai rarement vu. Il se révéla d’ailleurs être un combattant loyal et téméraire.
 
L’histoire de Nahar-Gahal est des plus singulière et certainement des moins enviables que j’ai connu. Les semi-orques comme lui sont issus du croisement entre Humains et Orques. Naturellement, il ne s’agit guère d’une unions librement consentie dans ces cas-là. En ce qui le concerne il est l’enfant du viol de sa mère humaine par un orque lors d‘un raid de pillage. Considéré à sa naissance comme un homme par les orques et comme un monstre par le hommes, il n’a pu grandir qu’à l’écart de toute communauté humaine. Il fut néanmoins élevé par sa mère et le conjoint de celle-ci, tous deux membres d’une tribu Celte de l’Ouest. Heureusement pour lui, ses parents étaient des gens d’une intelligence et d’une gentillesse rare qui surent l’aimer malgré sa différence et qui s’efforcèrent autant que possible de lui offrir une enfance des plus « normales ». De ce fait, adulte, il était devenu quelqu’un de tout à fait fréquentable et suffisamment instruit pour se débrouiller seul. Bien sûr ses capacités intellectuelles n’égaleront jamais les nôtres, mais pour commencer il est né plus intelligent qu’un orque. Ensuite, grâce à l’amour que ses parents ont su lui donner il a trouvé en lui la confiance et la sérénité qui lui permettent encore aujourd’hui de tirer le maximum de son moindre potentiel. 
 
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Nous avons fait sa connaissance tandis qu’il habitait l’une des grandes villes où nous sommes passés pour recruter notre équipe de recherche. Là, dans la diversité et le nombre, sa physionomie ne lui était pas reproché par tous comme c’est le cas systématiquement dans les villages. Bien qu’il doit affronter quotidiennement les quolibets, les injustices et les discriminations de toutes sortes, il se trouve néanmoins dans les grandes villes des gens pour l’accepter tel qu‘il est. Mais je vous laisse imaginer l’enfer qu’il à connu et qu’il connaît encore d’ailleurs, quand on sait le nombre de nos semblables qui ne supportent pas la différence. Tous ces gens pour qui, étant donné son métissage, il est « forcément » une brute d’orque.

Ce ne fut pas notre réaction heureusement lorsqu’il vint à nous suite à notre appel à candidature. Et encore aujourd’hui, je voudrait dire à tous ces idiots qui d’emblé voient le mal en lui du seul fait de ses origines, que nous n’avons à aucun moment regretté de l’avoir enrôlé. Cette expérience me fait d’ailleurs sérieusement douter du fait que les orques de race plus pure seraient mauvais et agressifs par nature. Plus je connais Nahar-Gahal et plus j’ai le sentiment que la violence et la brutalité des orques est en réalité quasi totalement d’origine culturelle.

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30 août 2006 3 30 /08 /août /2006 00:38

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Les Alfélins (aussi appellés Alfling) sont des créatures de petite taille, à la morphologie menue et élancée. Leur hauteur adulte dépasse rarement le mètre.  Iryën appelée aussi "Pas de velours" est une magicienne alfélines qui fit équipe avec moi et d'autres lors de notre expédition pour tenter de retrouver mon ami  Bardoll Némolgull porté disparu dans les Monts Brumeux, au-delà des frontières Est du Royaume Nain.  En dépit de l'échec de cette expédition, Iryën m'a laissé un excellent souvenir. D'abord parce que sa maîtrise de la Science magique nous fut d'une grande utilité à maintes reprises. Ensuite parce qu'il m'est difficile d'oublier son sens aigu de la répartie, son humour tinté d'ironie et son courage peu commun. Il y a des années hélas que nos chemins ne sont pas croisés à nouveau. Je ne sais pas où elle est aujourd'hui, ni ce qu'elle à fait de sa vie depuis, mais mes pensées se tournent souvent vers elle. Si donc vous entendez parlez d’une Alféline appelée Pas de velours, Vous saurez que vous avez affaire à une Grande petite Personne.   
 
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28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 06:23

Les goblins sont un peu trop petits pour monter à cheval, et s'ils avaient des poneys ils les mangeraient... Voilà pourquoi ils montent de gros loups féroces dont ils parlent en partie le language. Ils patrouillent souvent aux habords des grandes forêts sauvages dans lesquelles ces loups abondent. Je ne conseille à personne de tomber sur l'un d'eux tant il est probable qu'il finisse en plusieurs morceaux répartis entre l'estomac du cavalier et celui de sa monture! 

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16 juillet 2006 7 16 /07 /juillet /2006 23:08

Contairement à ce que pensent la plupart des gens, les personnages que je dessine n'existent pas en moi avant de naître sur le papier. Je veux dire par-là qu'ils n'existent pas en image. Ils n'existent qu'en émotion. Et c'est là toute la difficulté de mon travail de dessinateur.  Par de multiples études et croquis, (parfois d'un seul coup de crayon, Ô mystère insondable de la création) je dois parvenir à les sortir des profondeurs de mon ressenti pour leur donner des formes et un visage. Pendant que je dessine, je "cherche" intensément la forme de ce que je ressent.

Le besoin, l'envie de dessiner n'existent que parce que subsistent en moi des sentiments, des impressions, des émotions qui n'ont pas sus, ou qui n'ont pas pus trouver d'autre chemin que celui du dessin pour être exprimés.

Dessiner, c'est donner un visage aux émotions refoulées (pour s'en libérer sans aucun doute). Et si je dessine plus souvent des Orques rustres et brutaux plutôt que des Elfes rafinés et délicats; c'est que j'ai plus souvent été confronté à la brutalité, et mis par elle en situation de "refouler" mon ressenti. En outre, la délicatesse et le rafinement exigent rarement qu'on ai recours au refoulement face à eux.

Je remercie donc ici les hommes de cro-magnons, les brutes épaisses et les idiots de tous poils qui ont croisé ma route (ils se reconnaîtrons). Ce ne fut certes pas drôle de voyager sur les chemins de la Vie en leur compagnie, mais, grâce à eux finalement, maintenant je sais parfaitement représenter la bêtise et la brutalité.

voir aussi : le dessin du jour et ceci et celà qui vaut à mon sens aussi pour le dessin.

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 23:47

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En novembre 2004, j'étais soudain pris d'un féroce besoin de revisiter à ma sauce tout l'univers goblins de Warhammer Battle (les connaisseurs comprendront). Je partais aussitôt dans l'idée d'un calendrier goblins 2005 et réalisais en un mois 12 illustrations A4 en noir et blanc sur ce vaste sujet. Devant le succès de cette entreprise auprès de mes proches (je leur en ai fourgué un bon paquet à 10 euros pièces !), je propose depuis chaque année un  nouveau calendrier. 

voir les 11 autres illustrations

Cette année, ce fut le "calendrier de la Vie", dont vous avez un exemple d'illustration ici, (mise en couleur celle-ci pour ce blog). Vous m'excuserez de ne pas le présenter ici, mais j'espère parvenir à le publier et je ne voudrais pas mettre toutes les bonnes idées qu'il contient en "libre service".

L'élaboration d'un calendrier est un exercice que j'affectionne particulièrement car il oblige à la réalisation de 12 dessins de même format et de même style autour d'un thème central. 12 dessins ça fait déjà une belle série. De quoi bien faire le tour d'un sujet et bien expérimenter un style.

J'encourage donc tous les dessineux et toutes les dessineuses à se confronter chaque année à cet exercice enrichissant.

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