Page 4 terminée hier... C'est l'été pour les snogards. L'herbe si verte du printemps au début du tome 2 est à présent toute jaunie par la sécheresse. Ils construisent une route qui doit relier leur village à la cité héllénide.Toujours sous l'oeil critique des pikas qui n'ont pas l'air d'apprécier.

Emile Bravo est un dessinateur de BD contemporain, dont le graphisme délicieusement rétro m'a toujours donné l'impression qu'il appartenait à mon enfance, à la grande époque BD des années 80. Comme si j'étais alors passé à côté de ses livres et les redécouvrais aujourd'hui, étonné de ne pas les avoir lu à leur parution. Pourtant, bien qu'ils aient l'air de dater d'alors, ils sont d'aujourd'hui, comme en témoigne sa bibliographie.  Personnellement je suis assez fan de ce côté faussement ancien. Du coup j'ai fait un petit fanart à cet Emile Bravo, pour le blog qui lui est consacré par Grelot (un de mes fidèle lecteur en plus, je lui devais bien ça), Emile Bravo, dont le nom annonçait déjà comment serait perçu son oeuvre. Je m'en suis pris à Jules, son personnage récurent, qui à pour moi des faut air de Tintin et de Spirou mêlé, dans l'esprit en tous cas, que voici redessiné à ma façon.

Les Snogards ont aussi leur musique. Chez eux la musique a au moins deux fonctions: l'une festive, où il faut connaitre les accords et les mélodies pour faire danser. L'autre méditative, où l'on joue pour soi seul, ou un public très restreint, et où l'on se contente d'improviser sans "réfléchir" avec son isntrument, sans chercher à faire des mélodies, mais non sans une certaine beauté, ce qui occupe et détend l'esprit. Titus est plutôt adepte de cette deuxième approche n'ayant pas appris encore assez les règles de la musique festive. Mais il y travaille néanmoins pour la raison que...  ça plait aux filles.