Comme celle du calendrier du Petit Peuple de cette année...
Parce que ces fées-là nous sont vraiment indispensables
(cliquez dessus pour la voir en + grand)
croquis crayon rapide colorisé avec photoshop...
Comme celle du calendrier du Petit Peuple de cette année...
Parce que ces fées-là nous sont vraiment indispensables
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Certains farfadets sont si petits qu'ils en sont d'autant plus vulnérables. Ainsi ils paient un lourd tribu à notre industrie argo-chimique... Les quantités infimes de pesticides ou d'herbicides qu'ils ingèrent avec les fruits ou les fleurs qu'ils mangent leurs sont hélas souvent fatales... Pour cette raison, ne m'en veuillez pas messieurs les chimistes, mais je préfère faire appel à l'agriculture biologique...
Les Chounzas forment une société complexe et élaborée au sein du Petit Peuple. Ils vivent principalement sous terre dans de grandes cités aux multiples galeries pouvant regrouper jusqu’à deux mille individus. Il existe d’ailleurs des signes en surface permettant de savoir qu’une cité se trouve en sous-sol mais je ne suis pas autorisé à vous les dévoiler ici.
Chaque communauté est organisée autour de sa plus puissante magicienne alors promue Yaguihïn (Grande Reine-Mage) et considérée comme l‘incarnation de Chimza, la Déesse de la Magie. La Yaguihïn concentre tous les pouvoirs, y compris celui de vie et de mort sur ses sujets. Elle règne avec autorité assistée dans ses décisions par un conseil de 77 anciens qu’elle choisit parmi tous ceux et celles qui ont dépassé 100 ans (sachant que la longévité des Chounzas est d’environ 240 ans). Les sociétés chounzas sont plus collectivistes qu’individualistes. Même si chez eux les désirs individuels ont la possibilité d’exister, l’essentiel reste pour chacun de ne jamais perdre de vue l’intérêt général et la survie de la cité. Peu attachés aux biens matériels, les Chounzas ont à peu près tous le même niveau de vie. De ce fait il n’existe qu’une seule et unique classe sociale chez eux en dehors de la Reine et son conseil qui eux bénéficient de privilèges particuliers. cliquez dessus pour voir en grand
Les Chounzas se nourrissent principalement de vers de terre qu’ils cuisinent d’une multitudes de façons et auxquels s’ajoutes de temps en temps des larves d’autres insectes tels le hanneton dont-ils tirent également de l’huile. Il cultivent aussi des champignons et ne dédaignent pas non plus les fourmis. Comme le vers de terre est extrêmement abondant partout, aucun Chounza, aussi pauvre soit-il, ne souffre jamais de la faim. C’est d’ailleurs ce qui leur a permis de se sédentariser et de vivre si nombreux rassemblés en un même lieu.
Les Chounzas on une ouïe exceptionnelle et peuvent voir la nuit sans difficulté. Ils sont naturellement tous doués pour la magie. De ce fait, ils ont développé et enrichi cette science au fil des millénaires de leur longue histoire et sont passés maître en la matière. Ils n’en font cependant usage qu’à des fins pacifiques, pour s’éclairer sous terre, se soigner, lutter contre les intempéries ou encore se rendre invisibles à nos yeux. L’invisibilité étant un pouvoir que tous ne maîtrisent pas avant de longues années d‘études, les plus doués d’entre eux ont créé une sorte d’habit en cuir de souris teint en rouge et orné de disques noirs et blancs qui, une fois ensorcelé, permet à son porteur de se promener à l’air libre sans être vu ni entendu des hommes. Cette astuce leur a permi de vivre au grand jour parmi nous sans trop de soucis depuis toujours.
Les Chounzas se marient en général vers l’âge de 50 ans et ont entre 2 et 8 enfants dans leur vie. Lorsqu’une communauté approche des deux mille individus une nouvelles colonie est fondée à plus de trois kilomètres de la première où iront s’installer les jeunes mariés. C’est ainsi qu’on compte plusieurs centaines de cités dans certains pays où ils sont installés depuis longtemps.
On voit ici un Chounza mâle (grandeur nature) vêtu de la tunique traditionnelle d’invisibilité avec son outil servant à déterrer les verres de terres et les laves.