Dans les plaines désertiques des lointaines terres du Sud on peut rencontrer un bien étrange animal: Le Gonzo. C'est un genre de grand chien sauvage à tête de cheval. Il n'a pas l'odora surdéveloppé des chiens, mais son long cou et son ouïe perçante lui permettent de contrôler un vaste espace autour de lui. Il est plus grand qu'un chien, même gros, mais tout de même trop petit pour servir de monture à un humain (si toutefois c'était envisageable). Lorsqu'il est redressé comme ici, ses yeux arrivent à la hauteur de ceux d'un homme de taille moyenne, (et croyez-moi ce n'est pas rassurant de se retrouver face à cette bête-là qui vous fixe droit du regard !). Ses canines imposantes ont tôt fait de vous rappeler qu'il n'est pas herbivore. Ces animaux sociables vivent en meute d'une dizaine d'individus et se nourrissent essentiellement de charognes qu'ils confisquent aux vautours. Quand les carcasses abandonnées se font plus rares ils chassent les rongeurs qui abondent dans les hautes herbes de cette région. J'ai ainsi pu observer l'un d'entre eux avaler près de 20 rats des champs en une seule nuit. Les Gonzos usent d'un grand éventail de grognements et de gémissements pour communiquer entre eux, mais le plus caractéristique chez eux est leur aboiement: un cri bref, plus aigu et plus plaintif que celui du chien. Ils ne sont pas agressif gratuitement et hésiteront à s'en prendre à quelqu'un de leur taille, mais si la nourriture manque et si la victime est seule... Comme on dit là-bas, un gonzo seul n'attaque pas un mouton mais deux gonsos ensemble risquent bien de tuer le troupeau !